La rébellion touarègue nigérienne ne se signale pour une fois pas par une attaque contre l'armée régulière. Elle doit affronter ses propres démons, ceux de la division", souligne le quotidien burkinabé Le Pays, qui annonce une scission au sein des rebelles du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) et la création d'un nouveau groupe, le Front des forces de redressement (FFR). Ce mouvement dissident est dirigé par Mohamed Awtchiki Kriska, un des leaders touaregs des années 1990 qui avait rejoint le MNJ en novembre 2007. "Le régime de Niamey pourrait bien sûr être tenté de se frotter les mains en voyant l'ennemi s'entre-déchirer ainsi", note le quotidien de Ouagadougou, qui suggère toutefois de rester prudent. Le problème de fond reste en effet le même, "que ce soit avec un ou plusieurs mouvements, le gouvernement de Niamey est toujours confronté à une rébellion qui met à mal la paix nationale". Il faut donc de toute urgence trouver une solution globale et définitive à ce conflit, qui ne doit pas passer par l'option militaire.
vendredi 4 juillet 2008
niger:Dissidence au sein du mouvement rebelle touareg
Publié par منظمة شباب الطوارق من اجل العدالة والتنمية
Libellés : AZAWAD LIBRE